Monthly Archives: février 2022

Les poids lourds sont des engins dont la conduite nécessite d’énormes précautions. À cet effet, seule une formation spéciale aboutissant à un permis poids lourd permet de les rouler.

Pour maximiser la sécurité, il est requis un renouvellement périodique de cette attestation de conduite. Si vous désirez en savoir plus sur la réattribution de ce permis de conduire alors vous êtes à la bonne adresse. Cet article vous dit tout à propos.

Quand renouveler le permis poids lourd ?

De nature, le permis de conduire poids lourd a une date d’expiration qui est de cinq ans. Cette règle s’applique aux autorisations de conduite de catégorie C, CE, C1, C1E, D, DE, D1 et D1E. Selon les dispositions du code routier, tout titulaire de l’un de ces certificats devra systématiquement en demander un renouvellement s’il désire toujours conduire des véhicules poids lourd. Ces dispositions sont prévues par les articles R221-11 et suivant du Code de la route.

C’est donc une règle d’essence législative à laquelle les conducteurs doivent se plier sous peine de sanction. En effet, le conducteur qui sera pris à rouler son engin sans avoir renouvelé son permis sera sanctionné pour défaut de permis de conduire. L’une des conséquences immédiates est la défense de rouler à nouveau la voiture. Une disposition qui a d’énormes répercussions sur les professionnels.

Par ailleurs, il est important de préciser que le renouvellement peut se passer à intervalle de temps bien plus rapproché. C’est généralement le cas des personnes âgées. De ce fait, à partir de 60 ans, le permis de conduire poids lourds devra faire objet de renouvellement par son titulaire. Dès cet âge, la validité du permis passe de 5 ans à 2 ans. Ainsi jusqu’à ce qu’il ait 72 ans, le renouvellement se fera de façon biennale à sa demande. Passé le cap de 72 ans, la validité passe à un an. La demande de réintégration du permis se fera tous les ans dès cet instant.

La visite médicale : un préalable au renouvellement

Pour faire renouveler son permis, le candidat doit passer un test médical. À l’issue de cet examen, celui-ci doit impérativement avoir un avis favorable du médecin.

L’objectif est de juger des différentes aptitudes de la personne concernée à pouvoir rouler un engin qui nécessite une aussi grande maîtrise. Par ailleurs, le quitus médical ne s’octroie pas à l’expiration du délai, mais juste avant que le permis ne vienne à expiration. Ce test médical est encore désigné sous l’appellation de test psychotechnique. Un mauvais bilan de la part du médecin pourrait vous empêcher d’avoir à nouveau votre permis.

Pour ce qui est de la périodicité des bilans médicaux, vous aurez compris qu’elle suit le même régime que le délai légalement requis pour demander un renouvellement.

En cas de défaut de contrôle médical, vous perdez la validité du permis. Pour procéder à une demande de réattribution de votre permis, vous avez un délai de deux semaines. Ces délais peuvent être rallongés en cas de nécessité.

Comment se passe la visite médicale ?

La visite médicale est faite par un médecin agréé par la préfecture. Ces docteurs sont d’un certain nombre. Une liste est disponible à la préfecture. Elle vous permet de savoir auprès de quel médecin vous devez vous rapprocher pour cette opération.

Il existe certains préalables au déroulement de la visite médicale. D’une part, il y a le remplissage du formulaire cerfa 14880*02. C’est un document disponible au niveau des préfectures. Mais vous avez la possibilité de l’avoir sur internet également. Le formulaire ne sera pas complété en ligne. Veillez à l’imprimer en couleur pour l’avoir sur support papier afin d’en faire usage.

En plus du formulaire rempli que vous devez avoir à votre disposition, vous devez vous munir également de votre permis de conduire ainsi que de vos documents d’identification.

Quant au déroulement de l’examen en lui-même, soyez sans crainte, ce n’est rien de compliqué. En effet, le médecin vérifie si vos différents sens sont toujours éveillés. Ainsi, votre aptitude à pouvoir rester éveillé au volant d’un engin aussi robuste est mise à l’épreuve. C’est une opération que le médecin prend avec le plus grand sérieux puisqu’il peut également faire appel à un autre technicien. L’intervention de ce dernier vise à confirmer ou à infirmer son bilan par des analyses bien plus approfondies.

Par ailleurs, vous devez vous préparer à verser un montant pour le bilan médical.

Comment se déroule la demande de renouvellement de permis ?

La demande de renouvellement de permis de conduire se fait auprès de l’Agence Nationale des titres sécurisés. Pour rendre la demande facile rapide et accessible, le service a étendu l’opération sur son site internet. Ainsi, nul besoin de vous déplacer en personne pour procéder à cette demande.

Une fois sur le site, la procédure commence par la création d’un compte. Mais si vous êtes déjà titulaire d’un identifiant, vous n’aurez qu’à l’utiliser pour vous connecter à la plateforme. Dès que vous avez accès à la page, cliquez sur le volet mon espace. Vous serez redirigé sur une page qui vous présente l’option de la demande de permis de conduire. Validez cette option. Ensuite, de nombreuses informations vous seront demandées. Il y a entre autres :

• Une photo numérique
• Une photo d’identité ;
• La raison de la demande ;
• Votre adresse ;
• Etc.

En plus de ces informations, d’autres pièces doivent être fournies numériquement. C’est en effet le moment de faire parvenir l’examen médical. Aussi, vous devez y joindre une pièce d’identité, votre permis de conduire toujours valide et un justificatif de votre adresse.

Après cette étape, une réponse vous sera envoyée. Ce retour n’est rien d’autre qu’un message comportant un numéro de dossier. Après étude de votre dossier, lorsque la demande est favorable, les services vous font parvenir à domicile votre permis de conduire.

Que faire en cas de refus de la demande de renouvellement ?

La décision de renouvellement est en réalité prise par le préfet qui se base sur le bilan dressé par le médecin. En cas de refus, la voie de recours qui vous est offerte est l’appel. Pour ce qui est d’un bilan médical défavorable, vous pouvez demander un nouvel examen auprès de la commission médicale d’appel. Ce nouvel avis sera communiqué au préfet qui prendra une décision s’y conformant. S’il advenait que cette nouvelle décision soit également négative alors il ne vous resterait qu’à saisir le tribunal administratif.

Vous caressez le désir d’être propriétaire d’une caravane. Mais avant, vous tenez à prendre les dispositions requises à cet effet. Ainsi, vous vous interrogez sur le permis indispensable pour tracter cette roulotte. Vous êtes à la bonne adresse. Cet article vous dit tout à propos.

Quelles sont les conditions exigées pour trainer une caravane ?

Certaines conditions sont requises pour tracter une caravane. Celles-ci peuvent être classées en deux catégories. Les unes sont en rapport avec le permis de conduire tandis que les autres sont liées à la voiture qui la remorque.

Conditions liées au permis de conduire

Vous vous en doutiez certainement, il y a certaines exigences par rapport au permis de conduire en la matière. En effet, seule la détention de certains certificats donne droit au remorquage d’une caravane. Il faut tout au moins avoir entre les permis de conduire B, BE et B96. Toutefois, il convient de préciser qu’à chacune de ces catégories correspond un poids précis.

Cette masse est déterminée en fonction de la capacité remarquable par la voiture qui tracte et le poids correspondant à la remorque. Cette méthode de calcul diffère de celle précédemment connue. Par le passé, il n’était pas aussi aisé de déterminer le type de permis qui convient à chaque catégorie de remorque.

Condition liée à la voiture

Il ne suffit pas d’avoir le permis de conduire requis pour tracter une caravane. Il y a également des conditions liées à la voiture qui la traine. En effet, cette dernière doit avoir une masse répondant aux différentes normes exigées dans le domaine. Vous vous demandez certainement comment avoir cette information. C’est simple, c’est un détail inscrit sur les papiers de la voiture. Les indicatifs F3 ou PTRA/MTRA devraient vous servir d’information à cet effet.

Tout sur les permis exigés pour tracter une caravane

Comme mentionné ci-dessus, seules trois catégories de permis de conduire permettent de tracter une caravane. Chacune de ces autorisations est sujette à certaines spécificités.

Le permis de conduire catégorie B

Vous le connaissez certainement. C’est le permis de conduire basique. Il ne sert pas qu’à conduire les petites voitures. Vous pouvez en faire usage pour les trainer une caravane. Mais le Code de la route a soumis cette autorisation à certaines conditions. En effet, ce certificat n’est valable que pour les voitures ou les caravanes dont la masse totale n’excède pas 750 kg. Cette information est généralement disponible sur les cartes grises. La mention F2 pourra vous servir d’indice.

Toutefois, il n’est pas exclu de déplacer une remorque qui a un poids plus élevé que celui annoncé plus haut. Dans une telle situation, la masse totale de votre voiture et la caravane ne devra pas aller au-delà de 3500 kg. Cette valeur n’est pas le seuil du poids total que la combinaison des deux objets roulants peut donner. Elle peut être excédée dans certains cas.

Il s’agit de la situation dans laquelle le PTAC de la remorque n’atteint pas le seuil requis (750 kg). Dès lors, le permis de conduire B peut servir à conduire un ensemble d’une masse de 4250KG.

Le permis B96

Il n’est pas aussi classique que le permis de conduire catégorie B. Pour cause, son obtention est sujette à bien plus de conditions que les permis de conduire B. aussi, il permet la conduite des objets roulants bien plus complexes.

En ce qui concerne son obtention, il n’est délivré que par des auto-écoles ayant été habilité à cette fin par les autorités compétentes. Mais il faut préciser que c’est une formation qui vient suppléer les insuffisances du permis de conduire catégorie B. C’est une formation de 7 h à l’issue de laquelle l’autorisation est octroyée. Il n’y a donc pas de texte requis pour son obtention.

L’utilité de la formation B96 réside en ce qu’elle vous donne la possibilité de conduire un ensemble de charges d’un poids de 4250 kg sans contraintes aucunes.

Permis BE

C’est la solution par excellence pour la conduite des voitures destinées à tracter une caravane. Si les autres formations donnent des restrictions par rapport aux PTAC, le champ reste libre ici. En effet, il donne la possibilité de trainer les caravanes dont le poids excède 4250 kg.

C’est une très grande responsabilité de conduire des voitures de ce poids. Ainsi, de nombreuses contraintes entourent son obtention.

D’abord, pour l’avoir, il faut avoir le certificat de conduite classe B. L’âge minimum de 18 ans est également exigé.

Ensuite, pour s’assurer que les postulants maitrisent le code, il leur faut passer un test lorsque le code en cours est vieux de plus de cinq années. Pour l’avoir, il faut passer des examens théoriques et pratiques.

Par ailleurs, ce permis de tracter une caravane est obtenu pour une durée de 15 ans. Passé ce délai, il devient obsolète. Par conséquent, il doit faire objet de renouvellement à la suite d’une procédure administrative légère.

Quelles sont les différentes caravanes qui existent ?

La connaissance des différentes catégories de caravane pourrait vous permettre d’adapter votre choix au permis de conduire dont vous disposez. Il faut distinguer :

• La caravane rigide

C’est une caravane assez imposante. Sa configuration lui permet une utilisation touristique comme résidentielle. En raison de son poids très peu négligeable, il est recommandé d’avoir les bases solides en conduite pour la tracter.

• La caravane pliante

Comme l’indique le nom, elle peut être pliée. Cette particularité fait d’elle une remorque très facile à trainer.

• La caravane extensible

C’est une caravane qui offre toutes les options pour bénéficier d’un bon séjour hors de chez soi. Malgré son caractère complet, elle ne pèse pas plus de 500 kg. Offrant de ce fait une facilité dans la conduite et son transport.

• La caravane surbaissée

Dotée d’une petite hauteur, elle est facile à garer et à diriger. Ses composantes internes n’influent en rien sur sa maniabilité.

Comment bien s’occuper de sa caravane ?

Contrairement aux voitures, les caravanes ne se déplacent pas fréquemment. À cet effet, il faut leur apporter l’entretien nécessaire avant de les mettre sur la route. Autrement vous mettez les autres usagers de la route ainsi que votre propre personne en insécurité. Vous devez donc accorder une attention particulière aux pneus de la caravane. Aussi, vérifiez les différentes transmissions en dessous de la roulotte.

Pour assurer votre confort pendant l’utilisation, songez à vérifier l’étanchéité de la toiture.

Les tracteurs sont généralement utilisés dans les exploitations forestières ou agricoles. Ce sont des engins destinés à une utilisation professionnelle. Ils sont néanmoins soumis à certaines règles. En raison de leur spécificité, la question de savoir s’il faut un permis avant de les conduire revient assez souvent.

Si vous désirez être illuminé sur ce point alors vous avez choisi la bonne adresse. Cet article vous dit tout à propos.

La non-exigence d’un permis pour conduire pour un tracteur

Malgré le poids et la complexité des engins agricoles, il est admis de les rouler sans permis préalable. Mais cette possibilité est soumise à certaines règles. En effet, seules les personnes employées dans une structure agricole ont la possibilité de conduire les voitures agricoles appartenant à l’entreprise. Le champ d’application de cette norme est réduit à des structures bien déterminées. Il S’agit :

• Des exploitations forestières ;
• Des exploitations agricoles ;
• D’une Coopérative d’Utilisation de Matériel Agricole (CUMA) ;
• Des entreprises de travaux agricoles (ETA).

S’il est exigé une appartenance à ces structures pour effectuer une conduite sans permis, il est également fait obligation que le déplacement du tracteur se fasse dans le cadre des opérations liées à l’entreprise. Un usage dans un autre cadre devrait nécessiter la détention d’un permis de conduire.

Par ailleurs, il faut justifier clairement que le véhicule est un outil agricole. À cet effet, il doit être mentionné de manière distincte sur le certificat d’immatriculation de la voiture des indicatifs prouvant qu’il s’agit effectivement d’un engin agricole. Le numéro d’exploitation également doit y être inscrit. Il n’est pas non plus exclu qu’il soit marqué sur une plaque ces chiffres pour justifier l’usage du tracteur.

Le permis de conduire de catégorie B : Un quitus pour la conduite des tracteurs

Si le permis de conduire de catégorie B est connu pour servir à la conduite des voitures les plus légères, ce certificat est également autorisé pour rouler les tracteurs. En réalité, le tracteur étant un poids lourd, la seule exigence pour sa conduite devrait être le permis poids lourd. C’est une loi datant de 2015 qui a consacré le permis de catégorie B comme étant l’un des certificats pouvant servir à la conduite des tracteurs.

Ainsi lorsque les personnes employées dans une exploitation agricole ou forestière veulent rouler un tracteur pour des besoins autres que ceux de la structure alors il lui faudra ce permis de conduire. Mais il y a une condition liée à cette règle. En effet, la vitesse de ce tracteur ne doit pas excéder 40 kilomètres. Hormis ce facteur, tous les tracteurs sont concernés sans distinction de leur PTAC.

Quel est l’âge requis pour la conduite d’un tracteur ?

La loi autorise la conduite d’un tracteur déjà à partir de 16 ans. Mais, l’intéressé doit travailler pour le compte d’une exploitation agricole ou forestière. Aussi, le tracteur qu’il conduit ne doit pas avoir plus de 2,50 m de largeur avec la remorque. Lorsque cette dimension est dépassée, il est exigé un âge minimum de 18 ans.

Le permis à points est une réalité qui n’a plus de secrets pour de nombreuses personnes. Mais la connaissance que plusieurs personnes en ont est limitée. En effet, l’histoire de ce permis reste inconnue du grand public. Si vous êtes curieux de la découvrir alors vous êtes à la bonne adresse. Cet article vous dit tout à propos.

Quel est le but du permis à points ?

Les nombreuses sensibilisations faites par les services de la sécurité routière n’ont pas changé grand-chose aux nombreuses violations faites au Code de la route. Ces infractions se font de plus en plus grandissantes, créant de nombreux accidents. Selon les sondages, environ neuf accidents sur 10 seraient causés par une infraction au Code de la route.

Ainsi, pour amener les conducteurs à s’imposer une certaine rigueur vis-à-vis du code routier, il a été instauré le permis à points. Lorsque tout le crédit qui est offert sur le permis est épuisé, celui-ci perd sa validité. Il doit donc être rendu aux différentes autorités compétentes. Dès lors, son titulaire n’est plus en mesure de conduire.

Il ne fait l’ombre d’aucun doute sur l’efficacité de cet outil. En effet, depuis sa mise en place, les infractions à la loi routières ont baissé. Il s’en est suivi une diminution du nombre d’accidents.

L’histoire du permis à points : Que faut-il savoir ?

Le permis à points est instauré par la loi n° 89-469 du dix juillet 1989, mais il faut attendre le premier juillet 1992 pour que cette loi entre en vigueur.

L’article R223-1 de la législation routière a défini le nombre maximum de points qui s’élève à douze. Ce chiffre ne peut être excédé, mais il peut décroitre conformément aux termes de l’article L223-1.

Le gain de point s’observe dans le cas du permis probatoire. Créée depuis le 1^er mars 2004, cette autorisation de conduire donne droit à un total de 6 points dès son obtention. Ainsi, le titulaire peut donc voir ces points augmenter jusqu’à 12 s’il remplit certaines conditions. Inversement, ces chiffres peuvent également décroitre.

Tout sur la diminution et l’augmentation des points du permis 

Plusieurs situations entrainent l’augmentation et la baisse des points.

Dans quels cas les points du permis à points augmentent-ils ?

Le législateur a prévu deux différentes hypothèses pour l’augmentation des points.

Ainsi, si pendant une période de trois ans, les conducteurs ayant subi une formation traditionnelle ne commettent aucune infraction alors leur permis peut atteindre la douzaine de points au bout de 3 ans. En effet, à la fin de chaque année, ces derniers gagnent 2 points lorsqu’il n’y a aucune infraction commise.

La règle n’est pas la même pour les conducteurs qui ont suivi une formation AAC. Dans leur cas, ils gagnent trois points à la fin de chaque année. Toutefois, ils doivent avoir une conduite irréprochable vis-à-vis du Code de la route.

Dans quels cas la note du permis baisse-t-elle ?

De nombreuses infractions aux codes de la route sont sanctionnées par la diminution des points sur le permis.

Ces infractions peuvent être classifiées en quatre différentes catégories.

• Les infractions touchant au comportement

L’accélération en cas de dépassement est passible d’une diminution de 4 points. S’approprier le second côté lorsqu’on est sur une route à double sens occasionne une diminution de 3 points. C’est également ce nombre de points qui est retiré en cas d’affranchissement d’une ligne continue. Si votre distraction vous conduit à ne pas mettre le clignotant avant de vous engager, alors sachez que trois points vous seront retranchés.

D’autres infractions plus graves entrainent la réduction d’un nombre de points bien plus élevé. De ce fait, le non-respect des feux tricolores, l’emprunt d’un sens interdit ainsi que la circulation sans phares

pénalisent de 4 points. En ce qui concerne les infractions impliquant des piétons telles que l’insensibilité face au piéton qui souhaite traverser un total de 6 points est retranchée du permis.

• Les infractions par rapport à la vitesse

Ces infractions sont catégorisées suivant la vitesse à laquelle vous excédez la limite requise. Le nombre de points retranché varie donc en fonction à ce facteur. Ainsi, un excès de vitesse au-delà de 50 km/h est sanction de six points. Ce chiffre représente le maximum qui peut être retiré pour une infraction de cette catégorie. Pour les vitesses moins élevées, il pourrait y avoir des sanctions allant du retrait d’un point jusqu’à quatre points.

• La non-conformité de la voiture

En cas de violation des règles de transparence par rapport aux vitres de la voiture, vos points sur permis subiront une déduction de 3 points. La surcharge pénalise également le conducteur de ce nombre de points.

• Consommation de substance interdite

Vous vous en doutez certainement. En cas d’ingérence d’alcool ou de stupéfiant, des points sont retranchés du permis. L’intéressé perd un total de six points dans une situation pareille. Lorsque le taux dépasse une certaine quantité dans le sang, en plus de la diminution des points, l’acte est considéré comme un délit.

En outre, le défaut de port de ceinture de sécurité est également sujet à la perte de point.

Comment récupérer des points après les avoir perdus ?

La perte des points n’est pas irréversible. Il est bel et bien possible de récupérer les crédits perdus. Pour ce faire, trois différents moyens existent.

Premièrement, lorsque vous perdez un point, il est possible de vous faire rétrocéder ces chiffres en cas de conduite exemplaire sur une durée de six mois. Lorsqu’il s’agit d’une conduite accompagnée, il est possible de récupérer trois points en lieu et place de deux points pour les conducteurs débutants.

La deuxième option est de faire un stage qui vous permettra de recouvrer en une seule fois quatre points. Cependant, il n’est pas admis de faire plusieurs stages par ans. Vous n’avez droit qu’à un seul par année.

La dernière solution est de repasser le permis de conduire. S’il est vrai que cette solution vous fait gagner de nouveau six points, elle reste de loin l’option la plus simple. Il faut donc faire preuve d’irréprochabilité pour ne pas en arriver à ce stade.

Le moniteur d’auto-école voue son existence à former des conducteurs responsables. En tant qu’as de la conduite et du Code de la route, il accompagne et évalue toutes les personnes qui souhaitent passer le permis. Il leur apprend la théorie et la pratique de la conduite. Le noble métier de moniteur d’auto-école vous intéresse-t-il ? Dans cet article, nous vous disons justement quelle formation suivre pour en devenir un.

En quoi consiste ce métier ?

Plus qu’un observateur ou évaluateur, le moniteur a un rôle éducatif très important. En effet, il forme une personne ou un groupe avec des cours théoriques et pratiques. Ce qui permet à ses apprenants d’acquérir à la fois les connaissances et les compétences dignes d’un conducteur modèle. Le conducteur modèle est celui qui ne met pas en danger la vie d’autrui : ni la sienne ni celle des autres.

Pour ce faire, le spécialiste en conduite et en pédagogie procède étape par étape. En tout cas, la majorité de ses cours sont dispensés dans une voiture équipée de doubles commandes. Ce n’est pas si étonnant, car il est tout le temps en circulation. Puis, de cette manière, ses élèves apprennent en situation réelle l’art de la conduite. Le moniteur d’auto-école ne laisse rien au hasard : code, réflexes, maîtrise de soi, maîtrise de soi, prudence et sécurité. Il veille à ce que son apprenant soit attentif à tous ces points. Que ce soit en deux roues ou en quatre roues.

Les seules fois où le moniteur n’est pas sur la route, c’est quand il enseigne la théorie du Code de la route. Ce cours est collectif et se déroule au sein de l’auto-école. Durant la séance, l’enseignant transmet ses connaissances sur les règles de conduite et les différents panneaux de signalisation. Il met l’accent sur les responsabilités de chaque conducteur et sur l’importance de respecter la sécurité routière.

Y a-t-il des qualités requises ?

Si vous aspirez à devenir moniteur ou monitrice d’auto-école, vous devez avoir un certain nombre de qualités. Parmi elles, des compétences techniques et des qualités humaines. Comme son métier consiste à transmettre des connaissances, le moniteur doit impérativement être pédagogue. En outre, il devrait être bon en communication. C’est important, car si certains élèves ont besoin d’être encouragés, d’autres ont plus besoin d’une réprimande. Au moniteur de choisir la meilleure stratégie selon le cas.

Notons qu’il est important d’avoir de bonnes relations avec les apprenants. Toutefois, sans oublier le but premier du moniteur : enseigner. En tout cas, tisser des liens permet de comprendre les blocages des élèves. Un peu comme dans une salle de classe, il y a des élèves plus avancés que d’autres. Le contraire existe aussi. Le moniteur d’auto-école doit pouvoir former ces deux catégories d’élèves à bien conduire. Pour cela, il faut de la patience et éventuellement gagner la confiance du futur conducteur.

En dehors des connaissances relatives à la conduite, un moniteur d’auto-école devrait aussi avoir une bonne condition physique et mentale. Comme quoi, mine de rien, le métier est fatigant. La preuve, le professionnel de conduite passe jusqu’à 10 heures par jour en position assise dans une voiture. De plus, durant ce laps de temps, il peut vivre des situations stressantes : les bouchons, le comportement d’un élève, etc.

En complément de tout cela, le moniteur doit être plus ou moins à l’aise avec un public. On ne va pas se mentir, la capacité de soutenir le regard des gens n’est pas donnée à tout le monde. N’oubliez pas que le moniteur sera amené à enseigner à un groupe de personnes. Si en tant que conducteur il devrait avoir de bons réflexes, en tant que pédagogue, il devrait avoir un grand sens de l’observation.

Quelle formation faut-il suivre ?

Si vous avez ces qualités, il ne reste plus qu’à suivre la bonne formation et vous serez moniteur d’auto-école. Pour ce faire, vous devez détenir le CCP ECSR ou Certificat de Compétence Professionnelles d’Enseignant de la Conduite et de la Sécurité Routière. Pour rappel, il fut un temps où c’était le BEPECASER.

Notons que pour l’obtention d’un CCO ECSR, vous n’avez pas à être titulaire d’un quelconque diplôme. Peu importe votre degré d’étude, ce diplôme équivaut à un bac +2. La formation se divise en deux parties :

• L’art d’enseigner la conduite (CCP 1)
• L’importance de la sécurité routière (CCP 2)

La formation doit se faire dans l’enceinte d’un centre de formation agréé. Un stage en entreprise complète les cours. Au total, ce seront 910 heures de cours que vous allez devoir suivre et 280 heures de stage. Par conséquent, un candidat libre est dans l’impossibilité d’obtenir ce titre professionnel. Concernant les frais de formation, tout dépend de la réputation du centre.

Il convient de mentionner que les salariés et les demandeurs d’emploi peuvent avoir accès à un financement partiel ou total. Ce sont Pôle emploi, le conseil régional ou bien leur CPF qui peuvent prendre en charge le coût des formations.

Bon à savoir : 2 certificats de spécialisation complètent le CCP ECSR, à savoir la conduite de 2 roues et de poids lourds.

Combien un moniteur est-il payé ?

En 2021, le salaire d’un moniteur d’auto-école en début de carrière travaillant 35 heures par semaine valait le SMIC. C’est-à-dire environ 10.25 € de l’heure (1500 € brut par mois). Cela dit, en gagnant de l’expérience, le professionnel peut percevoir une rémunération de 12 à 14 € de l’heure. Si le moniteur travaille en tant qu’indépendant, il a le droit de tarifer jusqu’à 30 € TTC de l’heure.

Une possibilité d’évolution de carrière ?

Un moniteur peut connaître une évolution de carrière selon ses relations. S’il officie dans une auto-école par exemple, il peut très bien devenir exploitant d’auto-école ou secrétaire de l’établissement. Par ailleurs, le moniteur peut être amené à collaborer avec des inspecteurs de permis B, les administrations ainsi que les organismes publics. Les portes d’un réseau d’auto-écoles lui sont également ouvertes où ses compétences de formateur peuvent servir. Bref, le moniteur d’auto-école/moto-école peut avoir des évolutions de carrière. Pour cela, il faut avoir de l’expérience et des relations.

Actuellement, le métier d’auto-école est un secteur florissant. Comme tout métier, il nécessite une formation dans un centre agréé avant la rentrée en fonction. Après seulement l’obtention du diplôme en fin de formation qu’un moniteur peut finalement exercer en tant qu’enseignant salarié d’auto-école traditionnelle ou indépendant en ligne. Si ce métier vous intéresse, cet article est pour vous.

Présentation de cette formation de moniteur d’auto-école

Avant 2016, le BEPECASER était le diplôme à prendre pour ceux qui ambitionnaient de devenir enseignants d’auto-école.

Désormais, le Titre Pro ECSR ou le Titre Professionnel pour les Enseignants de la conduite et de la sécurité routière est le diplôme exigé dans l’exercice de la profession de moniteur d’auto-école. Il est agréé par l’État et est de niveau III ou Bac +2.

Le Titre Pro ECSR s’engage dans la formation d’enseignants d’auto-école. Il leur octroie l’exercice d’une telle fonction :

• en tant que salarié d’une auto-école classique
• en tant que moniteur indépendant d’auto-école en ligne.

Il aboutit sur un examen afin de garantir l’autorisation d’enseigner et est donc obligatoire pour pratiquer ces deux fonctions.

La destination de Titre Pro ECSR

C’est effectivement le parcours à prendre pour la profession d’enseignant de la sécurité routière et de la conduite automobile. Contrairement au BEPECASER qui exigeait d’abord un diplôme au préalable avant de pouvoir le passer, le Titre Pro ECSR ne nécessite aucune formation ni aucun diplôme pour le passer.

Du BEPECASER au Titre Pro ECSR

Des ajustements ont été effectués avant la transmission du BEPECASER au Titre Pro ECSR.

La suppression du BEPECASER

Le BEPECASER a été supprimé après la réforme du permis de conduire en 2009. Ainsi, l’on constate avec l’instauration du Titre Pro ECSR :

• Un diplôme supervisé par la profession et non par l’État
• Des compétences plus étendues en tant que moniteur d’auto-école

Les distinctions entre BEPECASER et Titre Pro ECSR

L’un comme l’autre à un moment a formé nos futurs enseignants d’auto-école, mais ils diffèrent sur quelques points.

• Les conditions : le BEPECASER nécessitait surtout un niveau V pour le passer tandis que le Titre Pro ECSR n’a pas d’exigence particulière de diplôme.
• Le niveau du diplôme : le BEPECASER était un diplôme de niveau IV (c’est-à-dire un diplôme équivaut au Bac) , or, le diplôme du Titre Pro ECSR est de niveau III (c’est-à-dire équivaut au Bac +2).
• Le type : Le BEPECASER était un diplôme d’État, mais le Titre Pro ECSR est une certification professionnelle.
• Le contenu et l’organisation de la formation sont aussi très différents pour les deux diplômes.

Les conditions pour accéder au Titre Pro ECSR

• Avoir au moins 20 ans au moment de la demande
• Avoir en sa possession un permis de conduire B en cours de validité
• Aptitude à passer la visite médicale préfectorale
• Possession d’un casier judiciaire vierge

Le déroulement de la formation au Titre Pro ECSR

Chaque apprenant a la possibilité de choisir parmi les deux parcours offerts. Chaque parcours a pour vocation de montrer aux candidats toutes les ficelles du métier.

Le certificat CCP1 : il permet aux futurs moniteurs d’auto-école d’apprendre à former dans le cadre d’actions individuelles et collectives en respectant les règles en vigueur.

Cette formation a une vocation à :

• Animer et établir des sessions de formation avec un élève ou plus
• Évaluer les compétences du candidat pour passer le permis de conduire
• Avoir la connaissance des embûches éventuelles et réagir en proposant des solutions au candidat.

Le certificat CCP2 : il teste la capacité du futur moniteur d’auto-école à sensibiliser les candidats afin d’adopter des comportements convenables pour respecter l’environnement et les autres.

Celui-ci vise à appréhender :

• La faculté d’analyses lors d’une demande de prestation de sensibilisation
• La capacité de créer des actions sensibilisantes
• La faculté d’animation de séance de sensibilisation à la sécurité routière dans le respect de l’environnement et des autres.
• La faculté d’auto-évaluation dans le rôle d’enseignant de la conduite
• La volonté d’améliorer ses compétences en tant qu’enseignant et professionnel.

La durée de cette formation Titre Pro ECSR

Celle-ci dure en tout 910 heures. Elle doit ensuite être suivie de 280 heures de stage auprès d’une auto-école.

Le lieu de la formation

• Dans un centre de formation (vous pouvez vous renseigner auprès de votre Préfecture pour la connaître.)
• En présentiel

L’obtention du Titre Pro ECSR

Cela requiert :

• La capacité de financer la formation
• La validation des épreuves de l’examen

Les épreuves à l’examen

En fonction du centre agréé et de la session d’examen, vous serez testé sur :

• Le devoir de synthèse écrit
• L’entretien devant le jury en oral
• La mise en situation professionnelle
• L’audit de conduite

Le prix de Titre Pro ECSR

Celui-ci varie selon le mode de financement du candidat.

• Dans le cas d’un financement par le Pôle emploi ou d’un autofinancement, il coûte 8 150 €
• Dans le cas d’un financement total ou partiel offert par un organisme financier ou un employeur, il coûte 9 050 €.

Le marché de l’emploi après la formation

Après avoir terminé la formation d’enseignants de la conduite et avoir décroché le diplôme du Titre Pro ECSR, le moniteur peut déjà exercer en France :

• avec un statut de micro-entrepreneur en tant qu’enseignant d’auto-école en ligne.
• avec un statut de salarié dans une auto-école traditionnelle de son choix pour un contrat à durée indéterminée ou à durée déterminée.

Le renouvellement de l’autorisation d’enseigner la conduite

Elle est nécessaire dans la continuation de la profession. Elle doit :

• Être renouvelée tous les 5 ans
• Être entreprise auprès de la préfecture du département du demandeur.

Le moment du renouvellement

Afin de renouveler son autorisation d’exercer le métier de moniteur d’auto-école, celui-ci doit prévoir cette demande de renouvellement, au moins deux mois avant la date d’expiration.

La demande de renouvellement

Pour renouveler sa demande d’exercice de moniteur d’auto-école, il faut :

• Un formulaire à télécharger sur le site de sa préfecture.
• Le certificat médical attestant de la bonne condition physique de l’enseignement de conduite après la visite médicale réalisé par un médecin agréé par le Préfet de Police.
• L’envoi de ces documents avec les pièces justificatives rattachées.